6. L’urgent
besoin d’information sur la biodiversité, Tom
Hammond, UICN
La dégradation de l’environnement et la disparition
de certaines espèces s’accélèrent. Autour
du globe, les organismes scientifiques et de conservation font une
course contre la montre pour combler notre manque de connaissances
dans le but de préserver la biodiversité et les systèmes
qui soutiennent de la vie sur Terre. On n’a toujours pas d’image
complète des impacts potentiels de décisions en investissement
et en développement sur la biodiversité. Il est possible
de trouver des solutions pour renverser ces tendances, mais seulement
si l’on a accès à toute l’information
qui concerne la conservation et l’utilisation durable de la
biodiversité.
Cependant, favoriser l’accès aux donnés sur
la biodiversité et partager les connaissances sur la conservation
n’est pas simple. Beaucoup d’information importante
pour les écologistes est fragmentée, difficile à
trouver ou n’est pas accessibles du tout. Ceci est encore
plus vrai dans plusieurs pays en voie de développement –
dont certains possèdent une méga-biodiversité
- où les conséquences du sous-développement
et la fracture numérique représentent d’énormes
défis pour la réalisation et la réussite des
efforts de conservations sur le terrain.
La biodiversité des plantes est un point important. La Stratégie
mondiale pour la conservation des plantes souligne le besoin urgent
de données mondiales complètes sur la diversité
des plantes, sur leur distribution, leur statut et les risques –
qui fourniraient une base pour la coordination des efforts de conservation.
Pourtant, malgré les efforts internationaux pour améliorer
l’accès aux données sur les plantes, nos connaissances
demeurent incomplètes – particulièrement au
niveau des points chauds qui sont essentiels à la
biodiversité, tels que les bassins de l’Amazone et
du Congo.
Le succès de la Commission Intergouvernementale sur les
Changements Climatique (IPCC) qui a mis les changements climatiques
à l’agenda mondial est principalement dû à
l’accessibilité des données et à l’intégration
de ces données dans la prédiction de modèles
climatiques mondiaux. Le même effort est demandé à
la communauté de conversationnistes de la diversité
biologique, d’intégrer non seulement les données
sur la biodiversité mais aussi une foule d’autres domaines,
comme les capteurs satellitaires, les données climatiques
terrestres, les données socio-économiques et les modélisations
terrestres et océaniques, dans des modèles prédictifs
de la biodiversité.
Le Conservation Commons (Patrimoine des connaissances sur la Nature),
rassemblant des organismes pour la conservation, des agences de
recherche, et des institutions scientifiques qui coopèrent
au niveau international – travaille à relever ce défi,
en s’attaquant collectivement aux barrières, en mettant
en lien les praticiens avec les sources de données et d’informations,
et en développant et adoptant des standards qui intégreront
ces ressources pour soutenir la génération du savoir
et du mieux faire. S’appuyant sur les efforts actuels et fondé
sur un ensemble commun de principes, maintenant endossés
par plus de 75 organismes, Conservation Commons cherche à
assurer l’accès et l’utilisation des données,
de l’information et des connaissances sur la conservation
de la biodiversité – à la communauté
mondiale pour la conservation et au-delà.
Pour de plus amples informations veuillez contacter :
tom.hammond@iucn.org,
ou appeler au 514 287 9704, poste 361
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Yann Vergriete
Chargé de projet
Institut de recherche en biologie végétale
Jardin botanique de Montréal
4101, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec) H1X 2B2
CANADA
www.bgci.org/canada
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